Définition et objectifs des SPANC

Les SPANC sont des organismes locaux, qui contrôlent notamment le fonctionnement des systèmes d’assainissement non collectif. L’objectif est ici de s’assurer que les maisons non reliées au tout à l’égout respectent toutes les normes relatives à la Loi sur l’eau de 2006, et que leurs eaux usées domestiques soient bien raccordées à un dispositif d’assainissement individuel (micro station d’épuration, fosse sceptique…). Les SPANC contrôlent aussi la mise en conformité des réseaux d’assainissement autonome existantes ainsi que leur besoin d’entretien (relevé du niveau de boue dans les fosses sceptique par exemple et peuvent émettre des prescriptions techniques.

 

Voici une liste des Spanc qui contrôlent et valident nos installations:

 

  • Agglomération d’AGEN, Eau 47SIAAV  (villeneuvois),
  • VEOLIA EAU compagnie des eaux et du l’ozone du lot et garonne,
  •  Communauté de commune de la Lomagne Gersoise ( 47 communes sur les cantons de Fleurance, Lectoure, Miradoux, Condom et saint Clarc),
  • Communauté de commune des deux rives (Tarn et Garonne),
  • Pur Environnement….

 

Est-il nécessaire d'effectuer un contrôle des systèmes d'assainissement individuel ?

En effet, toute résidence non raccordée au réseau de collecte des eaux usées doit être équipée d'un dispositif d'assainissement personnel, et ces installations doivent se conformer aux réglementations en vigueur, ayant pour objectif la préservation de la santé humaine et de l'environnement. Par conséquent, aucun propriétaire d'un système d'assainissement non collectif ne peut échapper aux contrôles effectués par le Service d'Assainissement Non Collectif (SPANC).

Lors de l'adoption de la loi sur l'eau, les municipalités ont été contraintes de mettre en place un SPANC chargé de superviser les systèmes d'assainissement non collectif. Lors de ces inspections, les propriétaires sont tenus de permettre aux représentants du SPANC d'accéder à leur propriété, sous peine de devoir payer des amendes pour non-respect de leurs obligations.

Comment se déroulent ces contrôles individuels d'assainissement ?

C'est la commune, par le biais du SPANC, qui est responsable de l'inspection des installations d'assainissement individuel. L'objectif principal de ces contrôles est de garantir la protection de la santé publique, de la salubrité et de l'environnement en évitant les risques liés aux rejets d'eaux usées et pluviales.

Nous travaillons avec les SPANC d'Agen, les SPANC de Fumel, les SPANC de Marmande, les SPANC de Villeneuve-sur-Lot, les SPANC de Nérac, les SPANC de Bergerac en Dordogne et les SPANC d'Auch dans le Gers.

Quels sont les différents types de contrôles obligatoires effectués ?

Le SPANC réalise quatre types de contrôles distincts :

  1. Le contrôle périodique, effectué sur des installations déjà contrôlées, avec une fréquence maximale de 10 ans, afin de vérifier le bon fonctionnement des dispositifs.
  2. Le contrôle d'implantation, réalisé lors de la demande de permis de construire des installations ou lors de leur réhabilitation.
  3. Le contrôle de bon achèvement, effectué au démarrage et après des travaux d'assainissement pour s'assurer de la conformité aux réglementations.
  4. Le diagnostic d'assainissement non collectif, effectué lors de la vente d'une propriété ou en cas d'absence de contrôles antérieurs pour évaluer la présence et l'état des installations.

Lors de ces inspections d'assainissement non collectif, les représentants du SPANC vérifient divers points, notamment l'emplacement adéquat des dispositifs par rapport aux habitations voisines, aux puits et aux plantations, l'absence de contact avec les eaux usées, l'absence d'odeurs, la dimension des installations en fonction du nombre de pièces principales de la résidence, la fermeture sécurisée des dispositifs, l'entretien adéquat, et le bon fonctionnement des installations.

Après chaque contrôle, un rapport de visite est remis au propriétaire de l'assainissement non collectif. Ce rapport comprend la date du contrôle, la liste des éléments inspectés, une évaluation de la conformité, une évaluation des risques pour la santé et la salubrité publique, et, en cas de non-conformité, une liste des travaux recommandés par ordre de priorité, avec les délais correspondants. Il précise également les recours possibles en cas de contestation du rapport par le propriétaire.

Que faire en cas de non-conformité lors du contrôle de l'assainissement non collectif ?

Si le rapport de visite identifie des défauts mineurs qui ne présentent pas de risque pour la salubrité, il n'est pas nécessaire d'entreprendre des travaux coûteux ou de remplacer les installations. En revanche, si les défauts présentent un risque pour la santé publique et l'environnement, le propriétaire doit obligatoirement procéder à la réparation ou au remplacement des dispositifs non conformes dans un délai de 4 ans.

 

 

 

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La liste noire des ennemis de l’ANC

 

Tous les spanqueurs le savent, mais il est utile de le rappeler régulièrement aux usagers : il ne faut rien jeter dans des toilettes reliées à un ANC, sauf le papier toilette.

Pas de lingettes, pas de tampons ni de serviettes périodiques, pas de mégots de cigarette, et aucun produit, sauf éventuellement un activateur adapté.

Pour le nettoyage de la cuvette, il ne faut utiliser que des produits compatibles avec une fosse septique, cette information étant indiquée sur l’étiquette.

Les objets et les produits à proscrire, dans les WC comme dans l’évier de la cuisine, peuvent être classés en trois catégories : les empoisonneurs, les bloqueurs et les sédimenteurs. Leur place est dans la poubelle ou à la déchèterie.
Source : Spanc lnfo d’après le livret de l’utilisateur d’une installation Sotralentz Épanbloc

Les empoisonneurs :

Ils affectent le pouvoir épurateur des bactéries. Les produits de nettoyage, par exemple, empoisonnent les eaux usées et rongent les canalisations ainsi que les joints. Les désinfectants sont même fatals pour les bactéries.

  • Produits chimiques et phytochimiques
  • Pesticides et produits phytosanitaires
  • Peintures et vernis
  • Blocs pour la cuvette des WC
  • Huile de vidange et déchets contenant de l’huile
  • Désinfectants
  • Diluants
  • Médicaments

 

Les bloqueurs

Moins agressifs mais plus sournois, ils colonisent les canalisations et provoquent à la longue le colmatage ou le bouchage du dispositif.

  • Restes de nourriture
  • Huiles alimentaires / huiles de fritures / huiles de vidange
  • Mégots
  • Pansements et protège-slip
  • Textiles et lingettes
  • Coton-tige et couches
  • Mouchoirs et cotons à démaquiller
  • Lames de rasoir
  • Préservatifs

 

Les sédimenteurs

Non biodégradables, ils se déposent dans le fond de la fosse ou du décanteur et réduisent à la longue la capacité de traitement.

  • Sables pour les oiseaux ou litières pour chat
  • Cendres
  • Eaux de ciments